L'équipe du X40 Alinghi sort vainqueur de l'iShares Cup à Cowes avec cinq points d'avance sur l'équipe britannique pour l'America's Cup, Team Origin.
Sur le plan d'eau berceau de la Coupe, le Defender a dominé son rival BMW Oracle Racing qui courait avec deux bateaux menés respectivement par James Spithill et Franck Cammas.
Après les régates Marian Martin a parlé avec Franck Cammas.
Tout à commencé très bien à Cowes avec deux victoires pour toi, après ça ton bateau était en collision avec BT. Peux-tu expliquer comment ça est arrivé ?

En ce régate en arrive tous ensemble à la bouée au vent et en était bâbord amure avec deux bateaux sous notre vent – BT et James Spithill, sur l’autre BMW Oracle – et sur tribord amure il était Alinghi et BT a fermer la porte, donc il n’a plus de place de lofer entre BT et Alinghi. Donc nous n’avons pas un choix et malheureusement il était un contact.

Que penses-tu de la performance d’Ed Baird, dans sa première saison en multicoques et de James Spithill dans sa premiere regate iShares?

Pour Ed Baird, c’est sa troisième régate en Extrême 40 et il a été très régulière en performant sur les premiers places.  Il arrive toujours à revenir donc ca montre que l’équipage est très performant, que la vitesse est là, donc effectivement c’est la preuve qu’il faut entrainer bien pour gagner ce genre de régate.

Pour nous il arrive des petit soucis avec des chavirages donc on n’a pas plus de possibilité pour la victoire finale mais, toute a faites, James Spithill a fait aujourd’hui une superbe journée avec cinq victoire de manche, très régulière et voilà. C’est sur qu’il faut un peu de temps pour maitriser ce genre de bateau mais je pense qu’il est déjà très performant.   

Expliquons-nous comment tu es devenu membre de l’équipage BMW Oracle?

Au début j’étais justement membre du « design team » avec l’architecte Vincent Lauriot-Prévost pour designer ce bateau pour la future Coupe de l’America. Donc l’idée était est que je serais navigateur dans le « design team » qui apporte mon expérience sur ce type de bateau. En suite, maintenant je m’applique de la navigation, que ca soit en Extrême 40, que sa soit avec les plus gros multicoques comme Groupama 2 sur lequel on a fait pas mal de sessions et puis avec le plus gros on va naviguer ensemble.

Tu as un contrat avec Groupama jusqu'à 2016 (je pense), est que Groupama est concerné que ton participation dans la Coupe pouvait être en conflit avec la programme Tour du Monde et des autres attentats ?

Ma priorité est évidement mon contrat avec Groupama. Il y on a des objectifs a terme avec notamment le record du Tour du Monde avec Groupama 3, La Route du Rhum en 2010 donc il est des objectifs avec Groupama 2 et Groupama 3. Et puis entre ce programme il y a un peu de temps que je consacre avec BMW Oracle et je peut continuer a progressé et a régaté dans les parcours très courts, dans les « inshore race ». Depuis 2 ans il n’ya plus de Grand Prix dans multicoques 60 pieds donc il faut toujours garder la main sur Groupama et aussi intéressé le fait que je participe dans ces régates là et intéressé le fait de collaborer avec BMW Oracle et d’échanger beaucoup de choses et ca me permet d’apprendre pas mal de choses.

La série Extrême 40 est en ascendance, mais l’ORMA est presque mort. Connais-tu la raison ? 

Les raisons elles ne sont pas très objectifs parfois puisque à un moment c’était une histoire du budget mais maintenant les monocoques sont assez chers que les multicoques. C’est une histoire de programmes, avec les Grand Prix qui intéressé peu de monde. L’Extrême 40 c’est la même type de régate que l’on faisait on 60 pieds mais avec les bateaux bien plus petit. C’est sûr qu’ils sont un peu plus marge de l’erreur ; s’il y on est une erreur en 60 pieds – un chavirage – la saison est foutu, donc peut être c’était un peu trop ambitieux, mais les 60 pieds sont encore là, il y a beaucoup qui navigue et la série peut partir très, très vite si on peut trouver les skippers et les organisateurs des courses. Je croit toujours que la circuit 60 pieds est un série formidable et les bateaux sont très excitant. Quand en invite les gens de la Coupe de l'America – comme BMW Oracle - de naviguer sur Groupama 2 par exemple, ils sont très enthousiaste et ils ont vraiment envie de continuer.

Quel type des courses préfère toi ? Courses au large, ou « inshore » ?

J’aime bien les deux. C’est vrai que les journées comme aujourd’hui sont très excitant avec les courses très, très courts ou il y’a vraiment beaucoup de contact, il faut vraiment être alerte sur les bateaux. Ce n’est pas vraiment la même philosophie, la même approche qu’on a en course au large mais j’ai toujours bien aimé les deux mais c’est des choses assez différents.  Dans la série de 60 pied multicoque on a des Grand Prix en équipage et des courses au large en solitaire qui sont les choses vraiment différents.

Si GGYC ne gagne pas son appel, il ne sera pas un « match »  DoG en multicoques. Est-ce que tu très seras déçu si ca passe ?

Oui je serai très déçu évidement, parce que je pense que sportivement la régate sera spectaculaire; même s’il y a seulement deux bateaux ils seraient des bateaux exceptionnelle, incomparable par apport de ceux qui était fait depuis aujourd’hui donc ca présent des images exceptionnelles. Les équipages sont très excités, à côté d’Alinghi je pense et surtout à notre côté ils sont très enthousiaste de la fait de navigué sur cette genre de bateau. Déjà nous avons navigué ensemble en 60 pieds et j’imagine qu’il sera encore une échelle différente avec les multicoques avec on fait la Coupe.

Quand on navigue sur les multicoques de cette taille c’est passionnante pour les navigateurs, surtout pour les français qui ont une expérience en multicoques de intégrer l’équipe et d’apporter leurs connaissances. C’est un moyen de maitre un pied dans la Coupe par un chemin évidement différent que d’habitude. Il ya quelques coureurs qui veut participer dans cette belle aventure, cette belle aventure de design, cette belle aventure aussi avec les navigateurs qui peuvent vraiment partager beaucoup, expérience Coupe, expérience course au large multicoques. On échange beaucoup de chose sur l’eau et de l’un côté comme de l’autre on arrive a des résultats très similaires. C’était formidable.

S’il y a un « match » DoG est ce que tu espère de prendre la barre de BOR ?

 Je n’ai pas encore considéré la question de tout façon Russell Coutts décidera. Qu’est qu’il faut est d’avoir le meilleur équipage à bord.

As-tu des ambitions de rester dans l’équipage BOR même si AC33 est en monos ?

Je ne pense pas que ca soit possible, parce que j’étais appelé spécialement pour cette Coupe là en multicoques et évidement si c’est en monocoques ils ont l’équipe qu’il faut pour mener bien la Coupe d’America ; c’est évident.

Nous avons vu à Cowes plusieurs chavirages et des dégâts et il faut accepter la possibilité qu’un match DoG pouvait finir avec un bateau cassé, même deux ! Qu’est que BOR peut faire pour minimisé la risque d’un échec catastrophe ?

Qu’est qu’on peut faire est de préparer le bateau très tôt, de le connaît parfaitement, d’apprendre naviguer, de considérer toutes les situations météo possibles ; même dans les plans d’eau reputé d’être sans vent on peut toujours avoir des vents assez forts.

Il faut toujours avoir en priorité la sécurité, surtout sur les multicoques qui sont les bateaux qui n’accepte aucune erreur. En monocoque si en fait une fausse manœuvre, n’a pas la bonne toile, le bateau se couche. En multicoques un erreur c’est un chavirage et c’est beaucoup, beaucoup de dégâts sur un gros bateau. Donc la meilleure façon c’est de connais son bateau, d’y aller par étapes, de jamais dépasser les capacités du bateau et de l’équipage au début évidement et d’avoir le temps d’avancer le bateau et l’équipage avec.

Groupama 2 et 3 sont fait pour les conditions variables, les bateaux pour un « match » DoG seraient fait pour les conditions spécifiques et BOR ne connaît pas la venue, donc il ne connaît pas les conditions. Est-ce que ca pouvait être un grand désavantage ?

Oui ca peut être un désavantage dans la Coupe d’America mais c’est des règles qui existent depuis 200 ans. C'est-à-dire que le défendeur as la choix du lieu et à la possibilité aussi de faire un bateau un peu plus grand que notre, parce’ que BMW Oracle a déjà fait un défi avec un bateau de 90 pieds et dans le « Deed of Gift » il y a la possibilité de faire un bateau un peu plus longue avec deux mats.

Par contre, il faut vraiment méfier de faire des bateaux trop spécialisées je pense ; comme j’ai dit toute à l’heure il y a beaucoup de régions réputé d’être sans vent et on peut avoir un bateau extrême pour les petits conditions de vent et si le vent arrive assez fort on peut imaginer l’effet sur ce genre de bateau. Contre aux les monocoques, en multicoque il faut quelquefois réduire la toile énormément. On peut voir ca sur le lac avec les bateaux qui sont exceptionnelles dans le petit temps ; parfois il y a des orages qui arrivent, il y a les grains et sur le pont ca commence d’être la guerre. Sur un petit bateau de 35 pieds la guerre est un chose, sur un très gros bateau de fait la guerre est très, très dangereux. Donc il faut faire attention de ne pas avoir des bateaux trop extrême et parce que le défendeur connaît le lieu en avance au début de design du bateau, BMW Oracle faut avoir un bateau performant dans toutes les conditions possible.

Envisage-tu que la performance des deux bateaux sera similaire ou non ?

Je pense pour les petits ils sont les designers qui connaît bien ce genre du bateau, donc en peut avoir une belle compétition sur l’eau ; c'est-à-dire que les bateaux sera assez homogènes même s’ils sont les produits de philosophies différents – catamaran ou trimaran, grand bateau ou bateau plus petit, large ou étroit et cetera. Même avec des bateaux assez différents avec des performances différents en théorique on peut voir que sur l’eau dans une certain manière ils peuvent avoir la même performance sur l’eau dans pas mal de conditions. Donc ca peut être un défi pour le designer et pour les navigants parce que les performances et les régates seraient proche.

Parlons de Groupama 3 – comment va les réparations ?

Tout se passe normalement. On a décidé suite a la rupture d’un flotteur de changer l’autre flotteur, donc on a pas mal de temps de réparation. Le bateau est prévu d’être remis à l’eau en février prochain et a partir de là on recommence l’entrainement en vue d’un prochain attentat de record en hiver.

Quel effet sur la performance aura l’augmentation du poids ?

L’augmentation du pois n’est jamais bon dans pas mal de conditions notamment dans les petits temps, mais on est obligé de renforcer le bateau donc nous augmentons le poids. Quelques centaines de kilos seraient ajouté, donc on se bat évidement de gagner ailleurs pour avoir la même performance. La chose importante pour le Tour du Monde est que l’équipage est en sécurité et cela c’est la priorité.

Merci beaucoup Franck.
In addition to stories in this 33rd America's Cup section, you can read stories from the 32nd America's Cup . You will also find some older stories and interviews, from the last event, HERE.
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